Valence, oui, mais en Espagne

Une semaine dans une ville de huit-cent-mille âmes. Et d’âme, elle n’en manque pas… Chacun pourra y trouver ce qu’il cherche. Arpenter les rues où se côtoient sans complexe de fières bâtisses centenaires et quelques friches laissées aux soins de street artistes talentueux. S’arrêter. Manger des tapas au pied du marché central en regardant les valenciens danser dans la rue. Repartir. S’asseoir sur les marches de la place de la Vierge et se sentir d’ici. Enfourcher son vélo pour une balade nature dans l’immense coulée verte lovée dans l’ancien lit du fleuve Turia asséché qui fend la ville en deux. Se prendre alors pour un bateau-mouche en passant sous les vieux ponts de pierre qui, jadis, avaient les pieds dans l’eau. S’arrêter. S’extasier devant l’extraordinaire silhouette biomorphe de la Ciutat de les Arts i les Ciències, gigantesque squelette de béton, d’acier et de verre comme un monstre des profondeurs, aux écailles de céramique, allongé sur l’eau turquoise des bassins. Entrer. Ressortir. Poursuivre la promenade vers la plage. S’arrêter. Déguster la paella locale face à la mer. Fouler quelques instants les grandes étendues de sable fin. Faire un détour, juste derrière, par Cabanyal et ses ruelles plantées de petites maisons modestes de bric et de broc et menacées d’être anéanties par de sombres projets immobiliers. Rentrer. Boire un verre dans le quartier branché et alternatif de Russafa. Se reposer. Reprendre le vélo et faire un peu de plongée sous-marine à l’Oceanografic et son architecture étonnante. Ou enfin, se croire en safari au Bioparc. Reprendre l’avion des souvenirs plein la tête. Se dire qu’on reviendra. C’est sûr…
A voir dans la galerie “Valencia“.

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