Honfleur, Deauville, Trouville, Etretat, tout ça tout ça… C’est très joli mais on connaît. Et les bouchons pour rentrer sur Paris, non merci. Et si, pour changer nous faisions un petit tour en Picardie ? Car ce n’est pas que la ficelle, les chicons ou autre Maroilles. Non. C’est aussi une région très riche d’endroits magnifiques qui méritent le détour ! Et pas plus loin que sa sœur, la réputée Normandie. Alors, forcément, nous y allons. Nous choisissons d’occuper, pendant quatre jours, un petit gite confortable jouxtant la ferme d’un éleveur de vaches à proximité de Quend (prononcer “Quin”). En cas de pluie, voilà une occasion toute trouvée d’occuper notre fillette de 5 ans. Mais non. Au diable les a priori, il fait très beau en cette fin de mois d’août. C’est même à la limite de la canicule selon les dires du fermier pour qui 26 degrés constituaient un record pour cette époque ! Après deux semaines passées sous le soleil de plomb provençal : même pas peur ! Néanmoins fort satisfaits de cette aubaine météorologique, nous nous engouffrons dans la Modus pour sillonner cette partie de la côte picarde.
Un petit tour rapide en fin de journée pour voir le soleil se coucher sur les dunes de la plage de Fort Mahon, haut lieu touristique du coin. Enfant oblige, nous passerons tous les jours un moment à la plage mais sans se baigner car l’eau est un peu frisquette.
Puis, le lendemain, nous visitons le Parc du Marquenterre. Cette réserve naturelle regorge d’une multitude d’espèces d’oiseaux qu’il est possible d’observer de loin dans des abris prévus à cet effet, pourvu qu’on ait des jumelles (mais il est possible d’en louer sur place). Une ballade entre terre et mer, un régal pour les grands et les petits.
Après une nuit de repos, nous stationnons la voiture à Saint-Valéry-sur-Somme où nous attend le petit train à vapeur qui fait le tour de la baie. Dépaysement garanti assis sur les vieilles lattes de bois des wagons anciens. Après une heure de trajet, nous débarquons au Crotoy, en face de notre lieu de départ. Nous déambulons un temps dans les ruelles puis sur la plage où nous assisterons à la montée de la marée. Le cheval au galop, ce n’est pas une légende : la mer s’élève à une vitesse vertigineuse !
Il y a alors assez d’eau pour embarquer sur le ferry qui nous ramènera à notre point initial où nous attend sagement la voiture.
Le dernier jour, nous nous dirigeons vers le nord à destination de Berck. Cette ville cache bien son jeu derrière son nom pas très ragoûtant ! Nous découvrons, à marée basse, une immense plage de sable constellée de petites cabines de plage en bois coloré. Le matin, l’heure est propice à l’observation des phoques de la baie d’Authie, située juste à côté. Le spectacle fascinant d’une colonie de phoques prenant un bain de soleil, à quelques mètres des badauds, nous laissera bouche bée un long moment. Jusqu’à ce qu’un cri strident nous sorte de notre torpeur : la petite venait de se faire pincer le doigt par un crabe qu’elle titillait depuis un moment dans une flaque !
Retour en ville sur le front de mer où les restaurants qui fleurent bon les frites rivalisent d’enseignes pour attirer le chaland. Après un copieux déjeuner, nous nous accordons un repos juste en face, sur la grande plage avant d’enfourcher une rosalie rose-bonbon-quatre-places-turbo-jantes-alu pour faire un petit tour digestif du pâté de maisons.
Des images plein les mirettes, nous repartons vers Paris, non sans faire un petit détour au Parc Astérix histoire de parfaire les vacances d’été et les terminer sur une note joyeuse et ludique.
A voir dans la galerie “Picardie“.